Cabinet Yonnie

Présentation

« L’édifice théorique de la psychanalyse, que nous avons crée, n’est en réalité qu’une superstructure que nous devons asseoir sur sa base organique. Mais cela ne nous est pas encore possible ». (Freud)

Je suis psychosomaticienne intégrative, formée à la psychanalyse :

J’ai engagé mon parcours de formation par une Licence de Recherche en FPP à l’Université Lyon 2, ce format d’études permet de passer par un Master Recherche pour préparer le titre de psychologue clinicien. La recherche m’a amené à travailler l’aspect clinique et psychanalytique en regardant une problématique sous différents angles d’approche, ce qui a aiguisé ma curiosité. C’est aussi à travers différentes matières que j’étudiais à l’université que j’ai découvert la discipline de la psychosomatique et je me suis formée avec l’institut de Psychosomatique Intégrative . En effet, je souhaitais poursuivre dans ma compréhension pour affiner mes connaissances sur les somatisations. En suivant l’enseignement du Pr Jean Benjamin STORA, j’ai pu mieux appréhender les différentes pathologies et celles des patients somatiques.

Le diplôme délivré par l’institut (L’IPSI) est, sur le plan clinique, le seul cadre psychopathologique qui détaille les 5 niveaux, dont le 4ème, celui de la capacité de l’expression des affects (voir la grille élaborée par le Pr J.B STORA). C’est un apport substantiel dans le diagnostic des risques somatiques et pour le suivi psychanalytique. Cette grille nosographique (histoire de la maladie) est un repère pour distinguer les différentes structures psychiques. C’est aussi un important levier pour accompagner les patients somatiques vers une reconstruction des connexions qui avaient été interrompues par un traumatisme, la maladie, les difficultés mentales, coconstructives de l’état général de l’individu. En tant que psychosomaticienne, j’ai une approche psychodynamique où je tisse avec mon patient une alliance dans un cadre thérapeutique contenant, permettant au patient de progresser dans la perception de sa maladie pour mieux vivre avec elle. L’objectif de ce travail thérapeutique est que nous obtenions une diminution des symptômes. J’ai aussi suivi des publics dans des situations de violences et orienté ma clinique sur la compréhension du psychotrauma sexuel suite à une expérience avec une association contre les violences domestiques en nord-Isère. J'ai été amené à recueillir des récits d’abus et de situation de violences intrafamiliales, sexuelles et de situation d’inceste.

Le cadre posé permet d’observer les répétitions, de repérer les ressources. Formée à la psychanalyse, j’accompagne les enfants et les adolescents, les familles, les personnes âgées, des patients en psychanalyse, en psychothérapie, pour des thérapies de soutien qui consistent à conforter et soutenir des traitements médicaux. Je travaille avec des patients somatiques pour évaluer les risques de somatisations et propose un suivi en psychosomatique intégrative. Nous retravaillons des nœuds sur l’accordage affectif, les liens d’attachements, les liens précoces, la reconstruction de la relation mère-enfant, père-enfant, parents, adolescents, etc. Mon approche thérapeutique s’inspire de la clinique du tout petit et de l’enfant. (Winnicott, M. Klein, Stern, R. Spitz, Joyce, MC. Dougall, A. Green, Kohut, Green, …).

Des crises de panique, des angoisses, des difficultés à dormir, état dépressif, scarifications, troubles compulsifs alimentaires, hyperactivité, difficultés professionnelles et relationnelles. Nous souffrons tous, de traumatismes, de souffrances physiques, psychiques, émotionnelles. Au cours d’une consultation dans mon cabinet et à travers des approches psychothérapeutiques, nous pourrons aborder plusieurs problématiques telles que les colères, les cauchemars, les angoisses, problèmes scolaires, relationnels, professionnels, de communication, sexuelles, confiance. Également la compréhension, entre les adultes et les adolescents pouvant vivre des moments inévitables et sensibles, parfois difficiles à traverser.

A quel moment consulter ?. Comment différencier petits cahots et vraie difficulté ? Quand patienter, s’inquiéter ou demander de l’aide ? Quand on n’y voit plus très clair. On pourrait dire que c’est l’inquiétude qui doit vous guider, mais le degré d’anxiété est variable selon les personnes. Il n'est jamais trop tôt (ou trop tard) pour consulter, surtout si vous avez tout essayé et que vous restez désemparé.